L'eau de Noyen.

> La commune de Noyen dispose d'un réseau public d'alimentation en eau potable alimenté par de l'eau souterraine puisée en vallée alluviale de la Seine, depuis le début des années 1960.

Château-eau2 Les 2 ouvrages puits et château d'eau sont situés en  bordure de la RD49 au nord du bourg et à 500m  environ du bord de la Seine.

 Le puits de 1,50m de diamètre intérieur en tête a une  profondeur de 16m environ.

 Le château d'eau de 25m de haut et 8m de diamètre  au sol porte un réservoir de 200m3 alimenté par 2  pompes immergées capables de fournir  simultanément  un débit de près de 60m3/h. Ces 2  pompes sont  mises en service alternativement.

 Hormis la commune de Noyen, le captage alimente  aussi la commune de Villiers sur Seine soit une  population totale de plus de 700 habitants.

 Le volume d'eau facturé est actuellement de l'ordre de  35 à 40 000m3/an soit environ 50m3/habitant/an  toutes activités confondues et une consommation  moyenne journalière de 110m3.

Cette eau subit plusieurs fois par an des contrôles sanitaires sous l'égide de l'Agence Régionale de Santé. Vous pouvez consulter les contrôles sanitaires réalisés dans la rubrique Les analyses de l'eau potable

 

> Avant le 1er janvier 2020, la commune de Noyen fonctionnait en régie communale c'est-à-dire qu'elle gérait elle-même son réseau. Mais depuis cette date, elle a cédé cette compétence comme le veut la loi, à la Communauté de Communes du Bassée-Montois dont elle fait partie.

Cette communauté de communes a fait le choix de rejoindre le Syndicat des Eaux de l'Est Seine et Marnais et c'est donc le S2E77 qui est dorénavant l'interlocuteur des Noyennais pour l'eau.

 

Les périmètres de protection de captage.

Les périmètres de protection de captage sont établis autour des sites de captages d'eau destinée à la consommation humaine, en vue d'assurer la préservation de la ressource. L'objectif est donc de réduire les risques de pollutions ponctuelles et accidentelles de la ressource sur ces points précis.

Ils sont définis dans le code de la santé publique (article L-1321-2) et ont été rendus obligatoires pour tous les ouvrages de prélèvement d'eau d'alimentation depuis la loi sur l'eau du 03 janvier 1992.

Cette protection mise en oeuvre par les ARS comporte trois niveaux établis à partir d'études réalisées par des hydrogéologues agréés en matière d'hygiène publique :

  • Le périmètre de protection immédiate : site de captage clôturé (sauf dérogation) appartenant à une collectivité publique, dans la majorité des cas. Toutes les activités y sont interdites hormis celles relatives à l'exploitation et à l'entretien de l'ouvrage de prélèvement de l'eau et au périmètre lui-même. Son objectif est d'empêcher la détérioration des ouvrages et d'éviter le déversement de substances polluantes à proximité immédiate du captage.
  •  Le périmètre de protection rapprochée : secteur plus vaste (en général quelques hectares) pour lequel toute activité susceptible de provoquer une pollution y est interdite ou est soumise à prescription particulière (construction, dépôts, rejets ...). Son objectif est de prévenir la migration des polluants vers l'ouvrage de captage.
  •  Le périmètre de protection éloignée : facultatif, ce périmètre est créé si certaines activités sont susceptibles d'être à l'origine de pollutions importantes. Ce secteur correspond généralement à la zone d'alimentation du point de captage, voire à l'ensemble du bassin versant.

L'arrêté préfectoral d'autorisation de prélèvement et d'institution des périmètres de protection fixe les servitudes de protection opposables au tiers par déclaration d'utilité publique (DUP).

 

Le projet PPR.

Le périmètre de protection immédiat existant déjà, la procédure mise en œuvre vise à définir le périmètre de protection rapprochée (PPR).

  • En séance du 15 février 2017, le Conseil Municipal a pris l'engagement de conduire à son terme la procédure et les travaux nécessaires et a sollicité auprès des organismes compétents (Agence de l'Eau Seine-Normandie, Conseil Départemental de Seine et Marne) une subvention pour les études et la procédure administrative d'établissement des périmètres.
  • Parallèlement, la Commune a lancé un appel d'offre simplifié et c'est le bureau d'études Hydratec qui a été retenu; il a, à l'aide du cahier des charges défini par l'hydrogéologue, procédé à toutes les études techniques.

C'est à l'hydrogéologue qu'appartiendra en dernier lieu la charge de définir ce périmètre de protection de captage, les contraintes inhérentes et les dispositions à prendre.